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À propos

Native de Montréal, Sandra Lemire Wolf, aussi connue sous le nom de Salem Wolf, a fait des études en communication et en cinéma à l’Université Laval. Elle se dirigeait vers le 7ᵉ art, mais c’est le son des moteurs qui l’a finalement attirée. Salem Wolf a couvert la Formule 1 durant plus de dix ans comme journaliste, chroniqueuse, rédactrice et productrice de contenu pour différents médias ( web, radio, télévision, journaux et magazines). Entrepreneure, elle a aussi conçu des plateformes web et aidé de nombreuses entreprises à créer leur identité numérique. Depuis 2016, elle se consacre majoritairement à l’écriture de fiction.
Écrire, c’est se donner le droit de raconter des mensonges.
Salem Wolf
Allo
Vous suiviez un lien vers un article de Formule Un, mais vous vous êtes retrouvés sur une recette de boulettes ? Bienvenue sur mon site !
Vous y trouverez des informations sur les parutions de mes livres, mes projets et les événements auxquels je participe. Aussi mes photos, mes dessins et mes humeurs. Vous pouvez aussi me suivre sur Facebook. Je suis également sur Instagram et vous trouverez mes vidéos sur YouTube.

Inspiration
Petite, j’aimais bien raconter des mensonges. Aujourd’hui, j’ai le loisir de retomber dans mes petits plaisirs d’enfance.
Je suis née à Montréal, dans le 514, à Pointe-aux-Trembles, il y a un demi-siècle.
Mes premières années me sont chères. Je me souviens d’un sentiment de sécurité dans ma cour à jouer aux petites autos dans un bac à sable sous un grand saule. Je passais beaucoup de temps à jouer dehors avec mon chien Kimo, qui avait plus du loup que du chien.
Je préférais jouer seule avec mes scénarios que j’aimais jouer et rejouer. J’avais une petite télévision dont je réglais l’écran sur noir pour la statique, puis je découpais des décors dans le catalogue Sears. Mes rêves étaient peuplés du sourire du capitaine Kirk et mes cauchemars : des mutants de Cosmos 1999.
Le premier film que j’ai vu au cinéma fut Close Encounters of the Third Kind, qui a fait de moi une fan de Spielberg. À ce jour, Jaws est toujours mon film préféré.
Et les livres ? Bien sûr, les livres ! Le livre est souvent, pour moi, un support pour partir ailleurs. Je crois que je m’autohypnose dans les lignes des autres. J’ai lu beaucoup de livres, mais je ne me souviens que de peu d’entre eux. De plus, je ne lis qu’en français, des traductions s’il le faut. Un sacrilège ! Je sais, je m’assume. À l’école, je n’aimais que la bibliothèque. Je dévorais les BD et, plus tard, la reine du crime : Agatha Christie. Quel est mon livre préféré ? J’ai un livre fétiche : un vieil exemplaire Folio de La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil de Sébastien Japrisot trouvé dans un marché, tout racorni et plein de notes qui ne sont pas les miennes. Je me retrouve dans cette histoire. Peut-être suis-je un peu comme Dany Longo : j’ai une vision floue des choses, je suis détachée, parfois effacée, et je ne rêve que de rouler au volant d’une super voiture en direction de la mer.
Ma routine d’écriture ? J’écris très tôt, je me lève à trois ou quatre heures du matin. J’aime être témoin de l’aube et n’avoir comme compagnie que le sifflement du nordet et les ronflements de mon chien.
D’où me viennent mes histoires ? Ah ça, je ne sais pas ! C’est comme un rêve qui revient sans cesse. Un film que je repasse et fignole, en marchant dans les bois. Quand elle est mûre, je l’écris tout d’un trait. Les personnages sont comme mes enfants que je m’apprête à présenter au reste du monde en espérant que les gens les aimeront. Je n’ai pas le syndrome de la page blanche. J’ai tellement d’histoires qui me pressent de naître ! Comme une ribambelle de petits tannants qui m’implore : tu m’avais dit que c’était mon tour ! J’espère seulement pouvoir, de mon vivant, tenir mes promesses.
J’ai fait mes études à Québec, au collège de Sainte-Foy, puis à l’Université Laval en communication et cinéma. Durant mes études, j’ai travaillé à l’hôtel Loews dans le Vieux-Québec. L’hôtellerie est une incroyable source d’inspiration.
J’ai été portraitiste en Nouvelle-Écosse avant de revenir à l’écriture et à ma passion des voitures en devenant chroniqueuse de Formule Un, pour la presse écrite, la radio et la télévision. J’ai aussi créé des contenants en plus du contenu en codant des sites web et en produisant des images. J’ai travaillé pour de grandes boîtes avec de grosses équipes et puis j’ai fondé la mienne. J’ai aidé de nombreuses jeunes entreprises à trouver leur couleur, leur image, leur public. Puis, en 2016, j’ai cessé de prendre de nouveaux clients et redirigé mes existants. Ensuite, je me suis déconnectée comme j’en rêvais depuis longtemps. Retourner dans mon univers, me couper du monde. Retrouver mes histoires, mes scénarios et les peaufiner encore et encore.
Je n’aime pas être étiquetée ou associée à un mouvement, à un groupe. Je crains la masse. Je n’aime pas être bousculée par les temps modernes. La véritable liberté, c’est pour moi de laisser passer le TGV du bruyant courant populaire qui fonce à toute vitesse vers de fausses promesses.
Comme j’ai dit plus haut, j’ai souvent déménagé. J’aime bien le renouveau, une nouvelle déco. Qu’importe l’endroit, on peut toujours manger du pâté chinois devant un jeu télévisé animé par Patrice L’écuyer.
Quand je n’écris pas, je suis souvent dans les bois. J’aime le son du vent dans les arbres. Ces grands sages, qui m’apaisent. J’aime aussi les endroits vastes et déserts. J’aime les parcs nationaux, la photographie, le graphisme, l’architecture, les églises, bien que je ne sois croyante que six heures par an, durant la période de Pâques, alors que passe à la télé Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli. Aux fêtes, j’attends avec impatience Ciné-cadeau pour me rassurer qu’il reste encore des gens de ma génération pour regarder Tintin et Astérix.
Bienvenue dans mon univers.
