Le rôle d’une vie – Sandra Lemire Wolf

Bande annonce Le rôle d’une vie

À 45 ans, la célèbre actrice Kelly Leblanc offre toujours un sourire radieux aux photographes. Mais derrière celui-ci se cache maintenant un immense désarroi, puisqu’elle a récemment surpris son mari au lit avec une fille qui a la moitié de son âge. Quand on lui offre un rôle secondaire dans un téléfilm tourné dans des contrées indomptées, elle accepte immédiatement. Sur le plateau, Kelly tombe sous le charme du séduisant Rob Ryan, de quinze ans son cadet. Le tournage est difficile et la réalisatrice Claude Granger, une femme fougueuse aux antipodes de Kelly, est tyrannique. Lorsqu’une grève des techniciens éclate, l’équipe décide de poursuivre le tournage en secret dans un village reculé au Québec. Partagée entre son désir pour son jeune co-acteur et la pression de sa famille et son mari qui voudraient qu’elle passe l’éponge, Kelly est déroutée. Elle décide alors de se retirer des feux de la rampe, le temps d’y voir clair et de reprendre confiance en elle. Y trouvera-t-elle enfin l’inspiration nécessaire au retour de son immémorial sourire ?

Critiques

J’avais adoré son premier roman Pour le temps qu’il me reste et j’avais bien hâte de découvrir la seconde œuvre de cette auteure de ma région. Ce livre un peu plus lumineux et comme j’aime tout ce qui touche le monde culturel, j’ai embarqué dans l’histoire à 100 %.

Bien que j’aie adoré Claude, je dirais que Kelly et son fils Jamie se partagent la première place pour l’étoile du match. J’apprécie qu’elle ait 45 ans, c’est un peu plus vieux que ce qu’on retrouve habituellement dans la romance dont les personnages ont soit à la fin vingtaine ou début trentaine. Je crois qu’on se pose toutes les mêmes questions qu’elle un moment ou l’autre dans notre vie. Bien qu’elle ait un métier hors du commun, plusieurs lectrices pourront se reconnaître dans cette protagoniste. J’ai aussi mis Jamie en première place, car il est vraiment mignon et on souhaiterait avoir un garçon curieux comme lui. Je ne pourrais pas imaginer l’histoire sans lui.

Any Gravelle / Une lectrice compulsive

Je suis mitigée face à ma lecture. J’ai adoré le personnage de Claude qui pousse les autres à se dépasser et qui prend sa place sans se soucier de l’avis de ceux qui l’entoure. L’histoire est bonne, mais prévisible et sans de feux d’artifices pour ma part. J’avais hâte de découvrir la fin pour voir si je serais surprise mais ce ne fût pas le cas. Les nombreux personnages et dialogues ont perdu mon attention dès le départ, je devais souvent revenir pour être certaine de comprendre qui parlait et qui était ce personnage. Pour moi, ce fut un moment de lecture agréable mais sans wow. Je vous invite toutefois à découvrir par vous-même cette histoire puisqu’elle a peut-être un petit quelque chose qui vous charmera.
Marie-Ève Plante/Un roman à la fois

Pour terminer le film qu’il est en train de réaliser, Roch a besoin d’un remplaçant en raison de la crise cardiaque qu’il vient de subir. Qui de mieux que son amie Claude Granger dont la réputation n’est plus à faire. Elle accepte de relever le défi malgré le froid qui existe entre Kelly, l’actrice principale du film, et elle. Kelly avait mis de côté sa carrière pour rester auprès de David, son mari, et Jamie, son petit garçon. Tout éclate quand elle découvre David au lit avec une jeune fille. Le rôle qu’on lui proposait ne pouvait arriver à de meilleurs moments. Elle est surexcitée quand elle apprend que l’acteur qui jouera avec elle dans le film n’est nul autre que le beau Rob Ryan. Une attirance instantanée se fait entre les deux acteurs dès les premiers instants. En revanche, il y a Sissi cette jeune première qui fait les yeux doux à Rob. Kelly, ayant une santé mentale fragile, se pose beaucoup de questions sur son futur. Claude, qui voit ce qui se passe, va tenter de l’aider. Tout ne se déroule pas comme prévu, il y a toujours un obstacle qui survient au mauvais moment qui nuit aux bons fonctionnements du film. En outre, une grève des techniciens qui met en péril la date d’échéance pour livrer le film à temps. Bien que le caractère de Claude soit exécrable et son langage parsemé de jurons québécois, c’est une personne débrouillarde. L’équipe se déplace au Québec pour tenter de finir le film. L’histoire est un peu calme à mon goût. Heureusement que le personnage de Claude, dont le dicton, une main de velours dans un gant de boxe, lui convient parfaitement, mets du piquant dans l’histoire. On passe beaucoup de temps à découvrir le plateau de tournage, ce qui nous permet de découvrir l’envers du décor. On découvre une actrice qui émotionnellement est ébranlée par la trahison de son mari, ce qui l’amène à ne pas s’aimer physiquement. Un roman sans suspense, mais agréable à lire pour une lecture paisible.
Carole Emery – LES MILLE ET UNE PAGES LM