Mars 2025

Le mois de mars, le mois des fous.

C’est un dicton qui vient de Provence où, il y a longtemps, de par son influence de la lune et son instabilité météorologique, il était jugé mystique, voire hérétique. Les Anglais, eux, disent mad as a mars hare (fou comme un lièvre en mars), car c’est aussi la saison des amours. Hum… Moi, je le trouve simplement long. Il n’est pas plus long que janvier, pourtant… Sauf qu’en janvier, on sait à quoi s’en tenir. Tandis qu’en mars, on ne sait trop sur quel pied danser. On attend, les pieds dans la gadoue, de voir si la marmotte a dit vrai. Ça fond, ça gèle. On sort la pelle pour la neige ou pour remplir des poches de sable parce que les innombrables veines de notre territoire vont se gorger de toute cette neige fondue et devront bien recracher ça quelque qqpart.

Comme je ne peux rien y faire et que regarder les nouvelles m’exaspère. Que puis-je faire en mars ? Jouer. Je vous parle des jeux de société auxquels j’aime particulièrement jouer. Que faire d’autre ? On bouquine et on cuisine ! Aussi À l’agenda, le Salon du livre de Trois-Rivières, les décors à la télé, le retour de la F1, je réponds au courrier et il y a un concours. Bon mois de mars !

Agenda

Salon du livre de Trois-Rivières

Du 27 au 30 mars se tiendra, au CECi de l’hôtel Delta, le 37e Salon du livre de Trois-Rivières qui a cette année pour thème : En mouvement.

J’y serai le samedi 29 de 17 h à 19 h 30, au kiosque des Éditeurs réunis pour présenter mon roman, sorti en janvier 2025 : Un amour sous les projecteurs.

J’ai hâte de vous y voir !

Sortie littéraire

Victor & Gustave

Bande-annonce du roman : Une drôle de paire

La bande-annonce en anglais de Victor & Gustave sur ma chaine YouTube

Concours

Je vous en avais parlé le mois dernier, de ce tout nouveau projet qui s’adresse aux 12-16 ans et dans les deux langues officielles. Le premier de cette série, Une drôle de paire, et sa version anglaise : Victor & Gustave.

La version anglaise est enfin disponible !

En collaboration avec les éditions du Grand Méchant Loup et Out of the Woods, je vous propose un petit concours pour remporter une copie dédicacée de la version de votre choix.

Pour participer, abonnez-vous à mon infolettre sur mon site web ou consultez mes réseaux sociaux sur Facebook et Instagram.

Bonne chance !

On joue !

Besoin d’idée pour faire passer le mois ? Je vous propose des jeux coopératifs. Oui, car moi, je suis nulle. J’aime bien dire : «Je fais quoi, je fais quoi ? »

Où se les procurer ? SVP, sortez de chez vous. Non, il n’y a pas de liens affiliés ici.
Allez magasiner pendant qu’il y a encore des magasins où aller.
Visitez des boutiques spécialisées.

The Crew En quête de la neuvième planète

Mon petit côté Trekkies a été séduit. Au début, incapable de penser collaboration, j’ai fait planter la mission. Mais on s’y fait ! On m’a dit qu’il a aussi des versions sous-marines et même du style Seigneur des anneaux.

Description : Embarquez pour l’espace ! Les scientifiques semblent avoir détecté une mystérieuse planète aux confins de notre système solaire… Votre équipage parviendra-t-il à confirmer son existence ?

Dans The Crew, les joueurs incarnent les membres d’un équipage spatial en voyage vers une mystérieuse planète. Mais le périple s’annonce épique, car il faudra accomplir 50 missions de plus en plus périlleuses avant de pouvoir atteindre la destination. Pour remporter une mission dans The Crew, chaque joueur doit accomplir les tâches qui lui sont assignées. À chaque tour de jeu, les joueurs jouent une unique carte de leur main pour former un pli. Le joueur qui veut accomplir sa tâche doit non seulement remporter le pli, mais aussi s’assurer que la carte correspondant à la tâche soit présente dans le pli !

The Crew est un jeu 100 % coopératif dans lequel les joueurs doivent se permettre les uns les autres de remporter les plis qui sont nécessaires à leur victoire globale. C’est subtil… et incroyablement immersif. Mais attention : si la tâche assignée à un joueur est effectuée par erreur par un autre joueur, la partie est aussitôt perdue !

Chaque joueur doit respecter le silence du vide spatial. Il sera parfois possible de communiquer au cours de la partie, mais uniquement pour donner des informations très limitées sur ses possibilités de jeu. Il faudra interpréter chaque information fournie par les équipiers pour ne pas jouer la mauvaise carte au mauvais moment.

Galérapagos

On sort de l’espace pour aller vers une île. Cela me fait penser un peu à Survivor. Un autre jeu collaboratif, mais pas trop ! ON peut aussi trahir…

Description : coopérer pour lutter, mais trahir pour gagner ! Après le naufrage de votre bateau, votre groupe de survivants se retrouve sur une île déserte où l’eau et la nourriture se font rares. Seule solution pour échapper à ce cauchemar : construire ensemble un grand radeau pour embarquer les survivants, mais le temps presse, car un ouragan pointe à l’horizon… À chaque tour, les joueurs naufragés devront choisir une action parmi quatre : pêcher, recueillir de l’eau, chercher du bois ou fouiller l’épave du bateau. Faites équipe pour survivre, mais soyez prêts à sacrifier vos camarades en cas de pénurie. Un jeu presque coopératif où vous devrez être aussi fourbe que diplomate pour vous garantir une place pour le voyage retour !

Castle Panic

Un jeu de stratégie semi-coopératif simple et malin. Pour 1 à 6 joueurs de 10 ans et plus. Les joueurs doivent travailler ensemble pour défendre leur château, au centre de la planche, contre les monstres qui attaquent hors de la forêt aux bords de la planche. Les joueurs échangent des cartes, frappent et tuent des monstres, et planifient ensemble des stratégies pour garder leurs tours de château intactes. Les joueurs gagnent ou perdent ensemble, mais seul le joueur ayant le plus de points de victoire est déclaré Maître Tueur. Les joueurs doivent équilibrer la survie du groupe avec leur propre désir de gagner.

Le petit dernier et non le moindre : Jaws

Tiré de mon film préféré, ce jeu de semi-coopération est super captivant et en deux phases.

Description : un joueur incarne un requin tueur au large de l’île d’Amity, tandis que les 1 à 3 autres joueurs incarnent Brody, Hooper et Quint pour chasser le requin. Les cartes de personnage et d’événement déterminent les capacités du joueur et créent des actions de jeu pour le requin et les chasseurs.

Le jeu est divisé en deux phases : sur l’île d’Amity et sur le bateau Orca. Elles se jouent sur un terrain de jeu double face pour répéter l’histoire du film.

Si les humains tuent le requin, ils gagnent ; si l’attaque du requin sur l’Orca réussit, le grand requin blanc gagne.

À partir de 12 ans, de 2 à 4 joueurs.

Un texte pour l’arrivée du printemps

Le beau temps

Te voilà mon ingrat ! Viens là, que je te serre dans mes bras, que je te hume ! Il n’y a pas à dire, tu sais te faire désirer toi ! Mais viens donc ! Ne sois pas timide, ils t’attendent tous.

Ah! Si seulement… Excuse-moi ce soupir, mais vois-tu, c’est qu’à chacun de tes retours, je ne peux m’empêcher de me dire que, si seulement tu étais arrivé un peu avant, peut-être que ceux qui désespéraient tant n’auraient pas fait le grand saut; commit l’irréparable.

Ne vois pas là une critique de ma part. Je suis si content de te voir ! Sais-tu seulement à quel point les jours sont tristes quand tu n’es pas là ? Ta lumière et ta chaleur nous manquent tellement. On se languit si longtemps de ton retour. Quand le ciel n’est que gris et que nos os sont transis, certains se laissent emmener par les grands maux.

Ah ! Ce foutu malheur qui aime tant le froid et les pleurs ! Il frappe sans semonce; au corps comme au cœur. Puis, il s’incruste dans l’air comme dans la chair. On nous annonce sans cesse ta venue, mais avec bien peu de signes auxquels accrocher notre foi. Même un homme sensé en vient à douter.

Il est vrai que ta mère est d’une nature capricieuse et ne daigne te laisser sortir qu’à ses bonnes heures. Elle fait fi des convenances, la harpie ! Mais il nous faut l’excuser, la pauvre est en ménopause !

Mais quel hôte suis-je donc à te fatiguer avec mes jérémiades ?

Levons nos verres et festoyons, mes frères ! Le beau temps est revenu !

Dans ma télé

Soyons fiers de nos décors !

Avez-vous remarqué que les productions cinématographiques ou télévisuelles des autres pays sont fières de nous montrer leurs paysages?

Détective surprenant

Les films et séries sont des cartes postales, c’est merveilleux pour le tourisme. Plus besoin de dire où se déroule l’intrigue. On reconnait les ponts, les édifices, les paysages. Prenons les Anglais qui misent sur la côte jurassique du Dorset, le pont de Londres, l’édifice phallique Gherkin, qui ressemble à un œuf Fabergé, les châteaux d’Écosse. En France, on a l’impression d’avoir déjà tout vu sans y avoir mis les pieds. Et c’est ce que les touristes veulent voir. Ce qu’ils ont vu dans les films !

Et chez nous, les touristes, quand ils arrivent au Canada, ils disent quoi ? On veut voir des igloos et des Indiens.

Non, mais ! Le pire, c’est que le Canada sert de décor à une multitude de productions américaines. Sauf qu’ils ajoutent leurs drapeaux à nos décors. On devrait les taxer pour ça. Le Canada a une diversité de décors incroyables. Soyons fiers et sortons des studios et des champs sans intérêts. De plus en plus, les séries québécoises sortent des studios. La série La faille avait de superbes images de la ville de Québec. Indéfendable a souvent de belles images panoramiques de Montréal. Une bonne série que je vous suggère est Detective surprenant : la fille aux yeux de pierres, filmée aux îles de la Madeleine.

On dirait qu’on ne voit pas les beautés qu’il y a dans notre propre cours ? Pas besoin d’aller bien loin. Toutes les régions ont de superbes vues. Soyons fiers de nos décors.

Le retour de la F1

Mars, c’est aussi le retour de la F1. J’ai encore quelques repères, de moins en moins cependant. Il n’y a rien de cohérent. La F1 est même à contrecourant des tendances mondiales. Les moteurs sonnent comme des tondeuses à gazon. Les voitures sont trop lourdes, trop grosses. Les pilotes trop jeunes, trop polis. La F1 s’américanise. Cela n’aura bientôt plus rien d’un championnat du monde. Pourquoi faire rouler de vraies voitures et y mettre de vrais pilotes ? Demandez à IA de vous faire un championnat virtuel.

Toutefois, certaines choses ne changent pas : les scénarios sont toujours écrits d’avance, comme ceux de Drive to Survive. Les pilotes ne sont que des jockeys interchangeables aux yeux des écuries. De moins en moins de place pour du caractère. Le but, c’est de faire plaisir aux propriétaires des autocollants sur la robe des voitures et de sourire pour les caméras.

Où les dirigeants se tirent vraiment dans le pied, c’est d’imaginer que ce nouveau public restera. Cette génération se lasse vite et passera à autre chose rapidement. Les plus vieux ne s’identifient pas à des enfants à peine pubères qui ne peuvent même pas froncer les sourcils. Ramenez-nous des commentaires incendiaires, des rock stars, des mulets, des ravitaillements, des V10 et le fin fumet du mélange d’essence et de caoutchouc brulé.

Monaco… il doit rester, mais on ne sait plus quoi faire pour le rendre intéressant. Plutôt que de forcer des arrêts. Pourquoi ne pas en faire un évènement historique ? Des voitures d’époque comme pour les premières courses tenues sur ce circuit mythique, toutes pareilles aux couleurs des écuries. Tous à châssis égal. Ce serait un évènement extraordinaire.

Recette

La frittata de Simon Marchand

Quoi de mieux qu’un petit déjeuner copieux? Celui-là est végétarien, c’est la recette de Simon Marchand (Un amour sous les projecteurs).

Une frittata aux légumes. C’est simple et savoureux, et vous pouvez y mettre tout ce que vous voulez. La frittata (de fritto, en italien, qui signifie « frit », frittate au pluriel) est un plat traditionnel de la cuisine italienne dont l’élément principal est l’œuf, semblable à l’omelette française, garni de différents ingrédients, comme de la viande, des légumes et du fromage.

Ingrédients

1 Cas d’ huile d’olive
1 T de chou vert (émincé)
1 T Champignons de Paris (coupés en tranches)
1 T courge musquée (coupée en dés)
1 oignon blanc
1 Gousse d’ail
½ cas romarin
½ cas thym
8 Œufs
½ T Parmesan râpé

Préparation

Préchauffer le four à 200°C.

Chauffer l’huile dans une poêle allant au four et y faire sauter le chou vert, les champignons, les courges, l’oignon, en remuant fréquemment, jusqu’à ce que les légumes soient tendres (environ 10 minutes). Ajouter l’ail, le sel, le romarin et le thym et mélanger 30 secondes. Fouetter les œufs et le poivre dans un bol.

Verser le mélange d’œufs sur les légumes et agiter la poêle pour répartir uniformément. Garnir de parmesan et placer au four. Laisser cuire environ 10 minutes.

Démouler, laisser refroidir à température ambiante et buon appetito !

Courrier

Question de Marie-Claude : J’ai remarqué qu’il y a un Bob qui tient un petit rôle dans chacune de vos histoires. Est-ce un addon ?

Eh bien non ! Bien vu, Marie-Claude ! Il faut dire que l’ordre de parution de mes romans n’est pas chronologique avec leur écriture.

Bob a vu le jour dans une ébauche du Val-des-Loup, l’univers de Claude Granger des romans Le Rôle d’une vie et Un amour sous les projecteurs. Dans son équipe de production, il y a Bob, avec son chandail des Bruins, qui n’a aucune qualification et pas de permis de conduire, mais il fait partie des meubles.

Je ne sais pas trop comment l’idée m’est venue d’avoir un personnage qui fait des cameos comme Alfred Hitchcock aimait apparaitre dans ses films. Étant l’auteure, il y a un peu de moi partout dans l’histoire, alors un autre personnage qui fait un passage éclair relie mes histoires comme une grande famille.

Bob est inspiré d’une personne bien réelle : Robert Bob Rousseau, avec qui j’ai travaillé il y a bien longtemps au service à la clientèle chez Bell Canada. Il portait souvent un chandail des Bruins et aimait bien discuter de recettes sur le coin d’un bureau. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. Je l’aimais bien, sa présence était réconfortante.

Questions, commentaires ?

Vous avez des questions pour moi ? Des commentaires ? Des critiques ? Allez-y ! C’est l’endroit. Écrivez-moi à : allo@salemwolf.ca et je répondrai au courrier sur cet espace. J’ai hâte de vous lire.